MICHEL BERGER ET FRANCE GALL
SUPERFICIEL ET LEGER

On nous dit sage, on nous dit change, on nous dit bouge
Assez d'images, assez de rage, assez de rouge
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait
Il faudrait naître

Superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu oublier
Les fils de notre histoire
Comme un bébé vient au monde
Redevenir fragile
Superficiel et léger
Comme cet oiseau des îles
Qui déploit ses ailes, plane et descend sur la mer
Si belle, si belle, infiniment légère

Ce parfum d'éther, ce parfum d'éther
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éternité
Quelqu'un nous empoisonné

On nous dit fou, on nous dit ose, on change tout
Assez d'orages, assez d'écrans, assez de bouts
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait
Il faudrait être

Superficiel et léger
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu effacer
Le poids de nos mémoires
Hmmmmm, insenssible au passé
invisible au radar
Superficiel et léger
Dans la douceur du soir
Comme ces oiseaux des villes qui descendent vers la mer
Si belle, si belle, pour oublier l'hiver

Ho, ho, yeaaaahh
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfer
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfermer tout
Tout ce qui existe en nous

Il faudrait être, il faudrait naître, Superficiel et léger
Il faudrait être, il faudrait naître, Superficiel et léger
...




retour au sommaire de Michel BERGER
retour au sommaire de France GALL
retour à l'index des textes
retour au sommaire