GOLDMAN
BONNE IDÉE


Un début de Janvier, si j'ai bien su compter
Reste de fête ou bien voeux très appuyés
De Ruth ou de Moïshé, lequel a eu l'idée
Qu'importe, j'ai gagné la course et parmi des milliers
Nous avons tous été vainqueurs, même le dernier des derniers
Une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nés.
Au creux de nos mères, qu'il fait bon mûrir
Et puis j'ai vu de la lumière alors je suis sorti
Et j'ai dit      Bonne idée


Y'avait du soleil, des parfums, de la pluie,
Chaque jour un nouveau réveil, chaque jour une autre nuit,
Des routes et des motards et des matches de rugby,
Des spaghetti, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi.
On m'a dit c'est qu'une étincelle avant l'obscurité,
Juste un passage, un arc-en-ciel, une étrange absurdité.
Des frères, des tendres, des trésors à chercher
Des vertiges à prendre, à comprendre et des filles à caresser
Je m'suis dit     Bonne idée


Et puis y'a toi qui débarque en ouvrant grand les rideaux
Et des flots de couleurs éclatent et le beau semble bien plus beau
Et rien vraiment ne change, mais rien est différent
Comme ces festins qu'on mange seul ou en les partageant


Je marchais au hasard, le soir était tombé
Avec mon sac et ma guitare, j'étais un peu fatigué
Tout était si désert, où me désaltérer ?
Et puis j'ai vu de la lumière et je vous ai trouvés

Bonne idée





retour au sommaire de Jean-Jacques GOLDMAN
retour à l'index des textes
retour au sommaire