GOLDMAN
BROUILLARD


Brouillard et matin, blanches et froides mes mains,
Le poids du sac aux épaules
Brumes dans la tête, les secondes, les gestes,
Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue, c'est l'outil qui te guide
Le feu, l'acier qui imposent
Douces  dans la tête, des voix loin te répètent
"Il y a des rêves qu'on ose"


		L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
		La route est là ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir


		Je prendrai la nationale, guidé par une évidence
		Par une fièvre brutale et je partirai
		Je prendrai les pluies du sud, pures et lourdes, à bras le corps
		Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
		J'écouterai les secondes dans des pays arrêtés
		Elles durent tout un monde une éternité
		Et quand j'atteindrai le terme, quand le tour sera joué
		Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés


Oublier les visages, regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile

		L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
		La route est là ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir


		Je prendrai la nationale, guidé par une évidence
		Par une fièvre brutale et je partirai
		Je prendrai les pluies du sud, pures et lourdes, à bras le corps
		Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
		J'écouterai les secondes dans des pays arrêtés
		Elles durent tout un monde une éternité
		Et quand j'atteindrai le terme, quand le tour sera joué
		Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

		L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
		La route est là ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir


		L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
		La route est là ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir


		L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
		La route est là ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir




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