GOLDMAN
IL PART


Lourd éveil emmêlé de ses bras
D'un sommeil épais comme un coma
S'arracher du corps à la tiedeur
Sale aurore, il est déjà l'heure


Il part, finir sa nuit près d'autres bras
Près d'une autre qui dort, ou qui fait semblant


Toute blafarde, les peaux, le silence
Tout sépare, le froid, l'impatience
Effacer, prudence misérable
Cheveux, parfum, trace de coupable


Il part, et je le sens si loin déjà
Près d'un autre mensonge, qui songe


Il part et je me redis "c'est la dernière fois"
Sans y croire, j'ai froid
On s'appèle 
C'est ça




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