GOLDMAN
PUISQUE TU PARS


Puisque l'on regagne, puisqu'il n'est pas de montagne
Au delà des vents, plus hautes que les marches de l'oubli,
Puisqu'il faut t'apprendre, à défaut de le comprendre,
À rêver nos désirs et vivre des "ainsi soit-il" ;
Et puisque tu penses comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcement suffire,
Puisque c'est ailleurs qu'ira mieux battre ton coeur,
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir, puisque tu pars,


Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous, puisque l'on ne peut t'aimer plus,
Que la vie t'apprenne, mais que tu reste le même,
Si tu te trahissait nous t'aurions tout à fait perdu.
Garde cette chance que nous t'offrons en silence,
Cette force de penser que le plus beau reste à venir,
Et loin de nos villes, comme octobre l'est d'avril,
Saches qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile.

Sans drame, sans larme, pauvres et dérisoires armes,
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur,
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon,
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir, mais pas trop tard...

Dans ton histoire, garde en mémoire notre au revoir, puisque tu pars    (3 fois)

J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes,
Tout quitter sur un simple geste, mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force,
Mais tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez, pas assez !
Dans ton histoire, garde en mémoire notre au revoir, puisque tu pars    (ad lib.)





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